Particuliers
Allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) d’un ancien agent public
Pouvez-vous toucher l’allocation chômage d’aide au retour à l’emploi (ARE) en cas de perte d’emploi ? Quelles sont les conditions pour toucher l’allocation ?
Les conditions d’indemnisation ne sont pas les mêmes selon votre âge et selon la date de votre fin de contrat de travail, avant ou à compter du 1er février 2023.
Nous vous présentons les informations à connaître.
Allocation chômage d’aide au retour à l’emploi (ARE)
Fonctionnaire licencié ou révoqué
Fonctionnaire non réintégré et maintenu d’office en disponibilité au terme d’un détachement ou d’une disponibilité
Contractuel en CDI ou en CDD licencié
Contractuel en CDD dont le contrat est arrivé à expiration et auquel l’administration n’a pas proposé de renouvellement
Contractuel en CDD dont le contrat est arrivé à expiration et qui refuse le renouvellement de son contrat pour un motif légitime lié à des considérations d’ordre personnel ou à une modification substantielle du contrat non justifiée par l’administration employeur
Contractuel en CDD qui démissionne pour suivre le conjoint qui change de lieu de résidence pour exercer un nouvel emploi
Contractuel en CDD qui démissionne en raison de la modification substantielle du contrat de travail sans justification par l’employeur
Fonctionnaire qui démissionne pour suivre le conjoint qui change de lieu de résidence pour exercer un nouvel emploi
Fonctionnaire qui démissionne pour suivre son enfant handicapé admis dans une structure d’accueil dont l’éloignement entraîne un changement de résidence
Fonctionnaire qui démissionne en raison de son mariage ou de son Pacs à condition que moins de 2 mois s’écoulent entre la date du mariage ou du Pacs et la date de la démission
Fonctionnaire qui démissionne pour cause de changement de résidence justifié par des violences conjugales
Fonctionnaire qui démissionne pour conclure un contrat de service civique ou de volontariat
Fonctionnaire ou contractuel en CDI ayant signé une rupture conventionnelle
Si vous êtes fonctionnaire ou un contractuel en CDD ou en CDI involontairement privé d’emploi, vous pouvez prétendre aux allocations chômage.
Vous êtes involontairement privé d’emploi si vous êtes dans l’une des situations suivantes :
Oui, pour toucher l’ARE, vous devez être inscrit comme demandeur d’emploi ou accomplir une formation inscrite dans votre projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE).
Vous devez vous inscrire dans les 12 mois suivant la fin de votre contrat de travail. Cette période peut être prolongée en raison de certaines situations (par exemple, congé de maladie).
De plus, vous devez accomplir des actes positifs et répétés (par exemple, consultation quotidienne d’offres d’emploi) en vue de retrouver un emploi ou de créer ou de reprendre une entreprise.
Période minimale de travail
Pour bénéficier de l’ARE, vous devez avoir travaillé au moins 6 mois (soit 130 jours ou 910 heures) dans les 24 derniers mois à la date de fin de votre contrat de travail.
Cette période minimale de travail est dite durée d’affiliation .
Prise en compte du dernier emploi occupé
France Travail ( anciennement Pôle emploi) vérifie si vous avez travaillé une période minimale de travail avant votre inscription.
Si ce n’est pas le cas, France Travail peut rechercher si la condition est remplie par un précédent contrat de travail.
Ce contrat de travail antérieur doit avoir pris fin dans les 12 mois précédant votre inscription comme demandeur d’emploi.
Vous ne devez pas avoir perçu d’allocations en relation avec ce contrat.
Périodes de formation
Les périodes de formation, sauf celles rémunérées par France Travail, sont assimilées à des heures de travail.
Les périodes de formation peuvent être également assimilées à des jours de filiation dans la limite des 2/3 du nombre de jours ou d’heures d’affiliation pris en compte.
Périodes de suspension du contrat de travail
Les périodes de suspension du contrat de travail (par exemple, maladie professionnelle, accident du travail, congé de maternité ou de paternité) sont prises en compte à raison d’une journée d’affiliation par jour de suspension.
Les périodes de suspension du contrat de travail au cours desquelles vous avez exercé une activité professionnelle non salariée ne sont pas prises en compte Mais il y a 3 exceptions : les périodes de congé pour création d’entreprise, de congé sabbatique et de mobilité volontaire sécurisée sont prises en compte.
Disposer d’allocations chômage non versées
Avoir travaillé au moins 6 mois depuis l’ouverture de vos droits en cours
Percevoir une allocation journalière inférieure ou égale à 20 € ou prétendre à une hausse d’au moins 30 % par rapport au montant total de vois droits initiaux
En cas de perte d’activité, vous bénéficiez de la reprise de vos droits initiaux jusqu’à leur épuisement.
Cette possibilité n’est valable que si vous avez repris une activité professionnelle alors que vous n’aviez pas épuisé vos droits.
Vous bénéficiez alors de droits dits rechargeables .
Vous devez avoir travaillé 6 mois (soit 130 jours ou 910 heures) dans les 24 derniers mois pour bénéficier de nouveaux droits assortis d’une nouvelle durée d’indemnisation.
Vous pouvez bénéficier d’un droit d’option entre vos anciens et nouveaux droits.
Le droit d’option permet de choisir l’allocation qui résulte de la dernière période d’activité sans attendre l’épuisement des allocations non utilisées d’un droit au chômage précédent.
Pour pouvoir exercer votre droit d’option, il vous faut :
Vous disposez de 21 jours de réflexion pour informer par écrit France Travail. Une fois que vous avez fait votre choix, vous ne pourrez plus revenir sur votre décision.
Si vous exercez votre droit d’option, vous percevez votre allocation issue de vos dernières périodes d’emploi à partir du jour de votre demande.
une partie fixe égale à 13,11 €
et une partie variable, égale à 40,4 % du salaire journalier de référence (SJR).
- Guide des simulateurs d’allocations et aides de France Travail (anciennement Pôle emploi)
l’attestation France Travail permettant de faire valoir ses droits aux chômage
et un certificat de travail précisant la période d’emploi, la nature du ou des emplois occupés et, s’il y a lieu, les périodes de congés non assimilées à des périodes de travail effectif.
l’attestation France Travail permettant de faire valoir ses droits aux chômage
et un certificat de travail précisant la période d’emploi, la nature du ou des emplois occupés et, s’il y a lieu, les périodes de congés non assimilées à des périodes de travail effectif.
Le montant brut de l’ARE est inférieur au montant du Smic journalier, soit 59,00 €
Le prélèvement de la CSG et de la CRDS conduit à diminuer le montant net de l’ARE en dessous du Smic journalier
Montant brut
Le montant brut journalier de l’ARE comprend :
Cette somme ne peut pas être inférieure à 57 % et supérieure à 75 % du SJR.
Montant minimum de l’ARE
Le montant net de l’ARE ne peut pas être inférieur à 31,97 € .
Si vous suivez une formation prescrite par France Travail, vous touchez l’allocation d’aide au retour à l’emploi formation (Aref). Son montant minimal est fixé à 22,88 € .
Lorsque votre durée de travail était inférieure à la durée légale ou conventionnelle, l’allocation minimale est proportionnellement réduite.
Vous pouvez estimer le montant de vos allocations chômage en utilisant ce simulateur :
Prise en charge de l’indemnisation
Pour savoir si une convention de gestion a été conclue entre votre administration et France Travail, renseignez-vous directement auprès de la direction des ressources humaines de votre ancien employeur.
Votre administration vous remet :
L’administration doit remplir un imprimé de liaison secteur public et vous le fournir pour que vous le transmettiez à France Travail.
Si l’administration assure votre indemnisation chômage, France Travail vous informe par un courrier (appelé lettre de rejet ) expliquant que l’administration versera l’ARE. L’administration reçoit une copie de ce courrier et de sa demande d’indemnisation.
À réception du courrier de France Travail, vous devez vous rapprocher de votre administration.
Après étude de vos droits, l’administration vous informe par courrier du montant de l’ARE auquel vous avez droit et de sa durée de versement.
Votre administration vous remet :
Dans certains cas, par exemple pour certains ministères, l’employeur public peut avoir signé une convention de gestion avec France Travail. Dans ce cas, votre interlocuteur sera uniquement France Travail (par exemple, pour savoir si l’agent a droit à l’ARE).
Dégressivité de l’ARE
Si votre ARE journalière est supérieure à un salaire antérieur journalier brut en moyenne de 159,68 € (soit 4 857,81 € mensuel brut en moyenne), une réduction de 30 % est appliquée à partir du 7e mois de versement.
Votre allocation après dégressivité ne pourra pas être inférieure à 92,11 € brut par jour (soit environ 2 763 € brut pour un mois de 30 jours).
Cette disposition s’applique pour l’ARE versée à partir du 1er juillet 2021.
Cotisations
Un prélèvement égal à 3 % de votre SJR est effectué sur le montant brut de votre allocation journalière.
Ce prélèvement ne peut pas avoir pour effet de réduire le montant de l’allocation journalière en dessous de 31,97 € .
L’ARE est également soumise à contribution sociale généralisée (CSG) et à contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).
Toutefois, ces contributions peuvent être réduites ou supprimées dans l’une des situations suivantes :
Part de l’indemnité conventionnelle de licenciement ou de l’indemnité de rupture conventionnelle qui dépasse le montant de l’indemnité légale de licenciement
Indemnité supplémentaire de licenciement dite supralégale
Indemnité versée en cas de clause de non-concurrence
Délai d’attente
L’ARE ne peut pas être versée avant la fin d’un délai d’attente, fixé à 7 jours.
Toutefois, ce délai d’attente ne s’applique pas s’il a déjà été appliqué dans les 12 mois précédents.
Il débute à la fin des différés d’indemnisation (lorsqu’ils vous sont applicables), si les conditions d’attribution de l’ARE sont remplies à cette date.
Sinon, il commence à partir de la date à laquelle ces conditions sont remplies.
Différé d’indemnisation congés payés
Si vous avez perçu une indemnité compensatrice de congés payés, l’ARE est versée après un délai appelé différé d’indemnisation.
Ce différé est déterminé en divisant le montant de cette indemnité compensatrice par votre salaire journalier de référence. Le résultat obtenu donne le nombre de jours de différé. Si le résultat obtenu n’est pas un nombre entier, il est arrondi au nombre entier supérieur.
Différé spécifique d’indemnisation
Lorsque vous percevez des indemnités de rupture de contrat en plus des indemnités d’origine légale, un différé spécifique d’indemnisation est appliqué sur ces sommes. Ce différé spécifique est applicable, par exemple, dans les cas suivants :
Ce différé correspond à un nombre de jours obtenu en divisant le montant de l’indemnité prise en compte par 95,8. Le résultat est arrondi au nombre entier supérieur (si le résultat obtenu n’est pas un nombre entier).
Le montant mensuel des allocations est égal au montant journalier de l’ARE multiplié par le nombre de jours du mois considéré.
Les allocations sont versées par France Travail chaque mois en fonction de l’actualisation de votre situation (par exemple, début novembre pour l’allocation du mois d’octobre).
Le paiement dépend ce que vous déclarez chaque mois : reprise d’activité, entrée en formation, maladie, etc.
Vous pouvez demander, sous certaines conditions, des avances et des acomptes.
Si le taux de chômage global est inférieur à 9 % et qu’il n’a pas progressé de 0,8 % sur 1 trimestre, votre durée d’indemnisation est réduite de 25 %
Si le taux de chômage global est inférieur à 9 % et qu’il a progressé de 0,8 % , les règles précédentes de durée d’indemnisation s’appliquent.
La durée de versement de l’ARE dépend de la date de fin de votre contrat de travail.
La durée de versement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) dépend de votre durée d’affiliation lors des 24 derniers mois.
Durée d’emploi (les 24 mois précédant votre contrat) |
Durée d’indemnisation |
---|---|
Moins de 6 mois |
Pas d’indemnisation |
Au-delà de 6 mois |
182 jours calendaires minimum et 730 jours calendaires maximum |
Depuis le 1er février 2023, de nouvelles règles concernant la durée de versement des allocations chômage s’appliquent en fonction de la situation du marché du travail :
Le taux de chômage global est actuellement inférieur à 9 % et n’a pas progressé de 0,8 % sur 1 trimestre. La réduction de la durée d’indemnisation de 25 % s’applique.
Ainsi, la durée maximale de versement de votre indemnisation à l’ouverture de vos droits à l’ARE sera alors de 548 jours calendaires (au lieu de 730 jours).
France Travail vous informe de la réduction de la durée de vos droits à l’ARE ou du retour de vos droits à la durée initiale.
Vous pouvez bénéficier d’un complément de fin de droits dit CFD , selon votre situation.
La durée de ce complément est d’une durée maximale de 182 jours.
Si votre durée d’indemnisation a été calculée selon les règles applicables au 1er février 2023, vous pouvez également bénéficier d’un complément de fin de formation dit CFF , selon votre situation. Pour cela, vous devez suivre une formation qualifiante, inscrite à votre PPAE et d’une durée de 6 mois ou plus.
Si vous exercez une activité professionnelle tout en déclarant être toujours à la recherche d’un emploi, vous pouvez cumuler votre allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) avec des revenus d’activité professionnelle.
Les conditions de ce cumul varient selon que vous exercez une activité salariée ou non salariée.
Après reprise d’activité, si vous déclarez être toujours à la recherche d’un emploi, votre ARE est versée partiellement. Le montant de l’ARE versée correspond au montant de l’ARE journalière multiplié par le nombre de jours indemnisables par mois par l’ARE.
Ce nombre de jours indemnisables est calculé d’après la formule suivante :
(montant de l’ARE mensuelle – 70% du salaire de votre nouvelle activité) / montant de l’ARE journalière
La somme obtenue est arrondie à l’entier le plus proche.
Le cumul entre l’ARE versée et votre revenu d’activité ne doit pas dépasser votre salaire journalier de référence (SJR).
Vous devez déclarer votre reprise d’activité lors de l’actualisation mensuelle de votre situation. Si vous n’êtes pas en mesure de fournir le justificatif de vos revenus, France Travail vous versera une avance calculée provisoirement, puis régularisera votre situation le mois suivant la fourniture du justificatif.
Lorsque vous perdez l’un de vos emplois, l’ARE calculée est intégralement cumulée avec les revenus du ou des emplois conservés.
Le SJR, servant au calcul de l’ARE, est déterminé sur la base des rémunérations correspondant à l’emploi perdu.
Lorsque vous perdez l’un de vos emplois, l’ARE calculée est intégralement cumulée avec les revenus du ou des emplois conservés.
Le salaire journalier de référence (SJR), servant au calcul de l’ARE, est déterminé sur la base des rémunérations correspondant à l’emploi perdu.
Vous devez déclarer votre reprise d’activité lors de l’actualisation mensuelle de votre situation. Si vous n’êtes pas en mesure de fournir le justificatif de vos revenus, France Travail vous versera une avance calculée provisoirement, puis régularisera votre situation le mois suivant la fourniture du justificatif.
Lorsque vous perdez l’un de vos emplois, l’ARE calculée est intégralement cumulée avec les revenus du ou des emplois conservés.
Le SJR, servant au calcul de l’ARE, est déterminé sur la base des rémunérations correspondant à l’emploi perdu.
Si vous déclarez des revenus non salariés (par exemple, en tant que micro-entrepreneur) et que vous déclarez être toujours à la recherche d’un emploi, votre ARE est versée partiellement. Le montant de l’ARE versée correspond au montant de l’ARE journalière multiplié par le nombre de jours indemnisables par mois pour l’ARE.
Ce nombre de jours indemnisables est calculé d’après la formule suivante :
(montant de l’ARE mensuelle – 70% des rémunérations déclarées pour les assurances sociales) / montant de l’ARE journalière
La somme obtenue est arrondie à l’entier le plus proche.
Lorsque les revenus ne sont pas connus ou lorsque l’activité débute, le calcul du nombre de jours indemnisables se fait sur la base d’un montant forfaitaire. Une régularisation annuelle est ensuite effectuée à partir des rémunérations réelles soumises à cotisations de sécurité sociale.
Le cumul entre l’ARE versée et votre activité ne doit pas dépasser votre salaire journalier de référence (SJR).
Vous devez déclarer votre reprise d’activité lors de l’actualisation mensuelle de votre situation.
Si vous n’êtes pas en mesure de fournir le justificatif de vos revenus, France Travail vous versera une avance calculée provisoirement, puis régularisera votre situation le mois suivant la fourniture du justificatif.
Vous reprenez une activité professionnelle salariée ou non, en France ou à l’étranger, sauf autorisation par France Travail de cumul de l’ARE avec un revenu d’activité
Vous percevez l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise
Vous percevez des indemnités journalières de la Sécurité sociale
Vous percevez la prestation partagée d’éducation de l’enfant (Prepare)
Vous percevez l’allocation journalière de présence parentale (AJPP)
Vous avez conclu un contrat de service civique
Vous remplissez les conditions pour bénéficier d’une retraite à taux plein ou atteint l’âge limite d’activité
Vous ne résidez plus en France
Vous avez effectué une déclaration inexacte ou mensongère ayant pour effet le versement injustifié d’allocations chômage
Cessation du versement
Le versement de l’ARE cesse si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :
Allocation de solidarité spécifique (ASS)
Si vos droits prennent fin, vous pouvez bénéficier, sous certaines conditions, de l’allocation de solidarité spécifique (ASS).
Si vous ne pouvez pas bénéficier de l’ASS, pour un motif autre que la condition de ressources, vous pouvez demander une aide forfaitaire égale à 27 fois le montant de la partie fixe de l’ARE, soit 354 € .
Fonctionnaire licencié ou révoqué
Fonctionnaire non réintégré et maintenu d’office en disponibilité au terme d’un détachement ou d’une disponibilité
Contractuel en CDI ou en CDD licencié
Contractuel en CDD dont le contrat est arrivé à expiration et auquel l’administration n’a pas proposé de renouvellement
Contractuel en CDD dont le contrat est arrivé à expiration et qui refuse le renouvellement de son contrat pour un motif légitime lié à des considérations d’ordre personnel ou à une modification substantielle du contrat non justifiée par l’administration employeur
Contractuel en CDD qui démissionne pour suivre le conjoint qui change de lieu de résidence pour exercer un nouvel emploi
Contractuel en CDD qui démissionne en raison de la modification substantielle du contrat de travail sans justification par l’employeur
Fonctionnaire qui démissionne pour suivre le conjoint qui change de lieu de résidence pour exercer un nouvel emploi
Fonctionnaire qui démissionne pour suivre son enfant handicapé admis dans une structure d’accueil dont l’éloignement entraîne un changement de résidence
Fonctionnaire qui démissionne en raison de son mariage ou de son Pacs à condition que moins de 2 mois s’écoulent entre la date du mariage ou du Pacs et la date de la démission
Fonctionnaire qui démissionne pour cause de changement de résidence justifié par des violences conjugales
Fonctionnaire qui démissionne pour conclure un contrat de service civique ou de volontariat
Fonctionnaire ou contractuel en CDI ayant signé une rupture conventionnelle
Si vous êtes fonctionnaire ou un contractuel en CDD ou en CDI involontairement privé d’emploi, vous pouvez prétendre aux allocations chômage.
Vous êtes involontairement privé d’emploi si vous êtes dans l’une des situations suivantes :
Oui, pour toucher l’ARE, vous devez être inscrit comme demandeur d’emploi ou accomplir une formation inscrite dans votre projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE).
Vous devez vous inscrire dans les 12 mois suivant la fin de votre contrat de travail. Cette période peut être prolongée en raison de certaines situations (par exemple, congé de maladie).
De plus, vous devez accomplir des actes positifs et répétés (par exemple, consultation quotidienne d’offres d’emploi) en vue de retrouver un emploi ou de créer ou de reprendre une entreprise.
Période minimale de travail
Pour bénéficier de l’ARE, vous devez avoir travaillé au moins 6 mois (soit 130 jours ou 910 heures) dans les 24 derniers mois à la date de fin de votre contrat de travail.
Cette période minimale de travail est dite durée d’affiliation .
Prise en compte du dernier emploi occupé
France Travail ( anciennement Pôle emploi) vérifie si vous avez travaillé une période minimale de travail avant votre inscription.
Si ce n’est pas le cas, France Travail peut rechercher si la condition est remplie par un précédent contrat de travail.
Ce contrat de travail antérieur doit avoir pris fin dans les 12 mois précédant votre inscription comme demandeur d’emploi.
Vous ne devez pas avoir perçu d’allocations en relation avec ce contrat.
Périodes de formation
Les périodes de formation, sauf celles rémunérées par France Travail, sont assimilées à des heures de travail.
Les périodes de formation peuvent être également assimilées à des jours de filiation dans la limite des 2/3 du nombre de jours ou d’heures d’affiliation pris en compte.
Périodes de suspension du contrat de travail
Les périodes de suspension du contrat de travail (par exemple, maladie professionnelle, accident du travail, congé de maternité ou de paternité) sont prises en compte à raison d’une journée d’affiliation par jour de suspension.
Les périodes de suspension du contrat de travail au cours desquelles vous avez exercé une activité professionnelle non salariée ne sont pas prises en compte. Mais il y a 3 exceptions : les périodes de congé pour création d’entreprise, de congé sabbatique et de mobilité volontaire sécurisée sont prises en compte.
Disposer d’allocations chômage non versées
Avoir travaillé au moins 6 mois depuis l’ouverture de vos droits en cours
Percevoir une allocation journalière inférieure ou égale à 20 € ou prétendre à une hausse d’au moins 30 % par rapport au montant total de vois droits initiaux
En cas de perte d’activité, vous bénéficiez de la reprise de vos droits initiaux jusqu’à leur épuisement.
Cette possibilité n’est valable que si vous avez repris une activité professionnelle alors que vous n’aviez pas épuisé vos droits.
Vous bénéficiez alors de droits dits rechargeables .
Vous devez avoir travaillé 6 mois (soit 130 jours ou 910 heures) dans les 36 derniers mois pour bénéficier de nouveaux droits assortis d’une nouvelle durée d’indemnisation.
Choix concernant les droits rechargeables
Vous pouvez bénéficier d’un droit d’option entre vos anciens et nouveaux droits.
Le droit d’option permet de choisir l’allocation qui résulte de la dernière période d’activité sans attendre l’épuisement des allocations non utilisées d’un droit au chômage précédent.
Pour pouvoir exercer votre droit d’option, il vous faut :
Vous disposez de 21 jours de réflexion pour informer par écrit France Travail. Une fois que vous avez fait votre choix, vous ne pourrez plus revenir sur votre décision.
Si vous exercez votre droit d’option, vous percevez votre allocation issue de vos dernières périodes d’emploi à partir du jour de votre demande.
une partie fixe égale à 13,11 €
et une partie variable, égale à 40,4 % du salaire journalier de référence (SJR).
- Guide des simulateurs d’allocations et aides de France Travail (anciennement Pôle emploi)
l’attestation France Travail permettant de faire valoir ses droits aux chômage
et un certificat de travail précisant la période d’emploi, la nature du ou des emplois occupés et, s’il y a lieu, les périodes de congés non assimilées à des périodes de travail effectif.
l’attestation France Travail permettant de faire valoir ses droits aux chômage
et un certificat de travail précisant la période d’emploi, la nature du ou des emplois occupés et, s’il y a lieu, les périodes de congés non assimilées à des périodes de travail effectif.
Le montant brut de l’ARE est inférieur au montant du Smic journalier, soit 59,00 €
Le prélèvement de la CSG et de la CRDS conduit à diminuer le montant net de l’ARE en dessous du Smic journalier
Montant brut
Le montant brut journalier de l’ARE comprend :
Cette somme ne peut pas être inférieure à 57 % et ne peut pas être supérieure à 75 % du SJR.
Montant minimum de l’ARE
Le montant net de l’ARE ne peut pas être inférieur à 31,97 € .
Si vous suivez une formation prescrite par France Travail, vous touchez l’allocation d’aide au retour à l’emploi formation (Aref). Son montant minimal est fixé à 22,88 € .
Lorsque votre durée de travail était inférieure à la durée légale ou conventionnelle, l’allocation minimale est proportionnellement réduite.
Vous pouvez estimer le montant de vos allocations chômage en utilisant ce simulateur :
Prise en charge de l’indemnisation
Pour savoir si une convention de gestion a été conclue entre votre administration et France Travail, renseignez-vous directement auprès de la direction des ressources humaines de votre ancien employeur.
Votre administration vous remet :
L’administration doit remplir un imprimé de liaison secteur public et vous le fournir pour que vous le transmettiez à France Travail.
Si l’administration assure votre indemnisation chômage, France Travail vous informe par un courrier (appelé lettre de rejet ) expliquant que l’administration versera l’ARE. L’administration reçoit une copie de ce courrier et de sa demande d’indemnisation.
À réception du courrier de France Travail, vous devez vous rapprocher de votre administration.
Après étude de vos droits, l’administration vous informe par courrier du montant de l’ARE auquel vous avez droit et de sa durée de versement.
Votre administration vous remet :
Dans certains cas, par exemple pour certains ministères, l’employeur public peut avoir signé une convention de gestion avec France Travail. Dans ce cas, votre interlocuteur sera uniquement France Travail (par exemple, pour savoir si l’agent a droit à l’ARE).
Dégressivité de l’ARE
Si votre ARE journalière est supérieure à un salaire antérieur journalier brut en moyenne de 159,68 € (soit 4 857,81 € mensuel brut en moyenne), une réduction de 30 % est appliquée à partir du 7e mois de versement.
Votre allocation après dégressivité ne pourra pas être inférieure à 92,11 € brut par jour (soit environ 2 763 € brut pour un mois de 30 jours).
Cette disposition s’applique pour l’ARE versée à partir du 1er juillet 2021.
Cotisations
Un prélèvement égal à 3 % de votre SJR est effectué sur le montant brut de votre allocation journalière.
Ce prélèvement ne peut pas avoir pour effet de réduire le montant de l’allocation journalière en dessous de 31,97 € .
L’ARE est également soumise à contribution sociale généralisée (CSG) et à contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).
Toutefois, ces contributions peuvent être réduites ou supprimées dans l’une des situations suivantes :
Part de l’indemnité conventionnelle de licenciement ou de l’indemnité de rupture conventionnelle qui dépasse le montant de l’indemnité légale de licenciement
Indemnité supplémentaire de licenciement dite supralégale
Indemnité versée en cas de clause de non-concurrence
Délai d’attente
L’ARE ne peut pas être versée avant la fin d’un délai d’attente, fixé à 7 jours.
Toutefois, ce délai d’attente ne s’applique pas s’il a déjà été appliqué dans les 12 mois précédents.
Il débute à la fin des différés d’indemnisation (lorsqu’ils vous sont applicables), si les conditions d’attribution de l’ARE sont remplies à cette date.
Sinon, il commence à partir de la date à laquelle ces conditions sont remplies.
Différé d’indemnisation congés payés
Si vous avez perçu une indemnité compensatrice de congés payés, l’ARE est versée après un délai appelé différé d’indemnisation.
Ce différé est déterminé en divisant le montant de cette indemnité compensatrice par votre salaire journalier de référence. Le résultat obtenu donne le nombre de jours de différé. Si le résultat obtenu n’est pas un nombre entier, il est arrondi au nombre entier supérieur.
Différé spécifique d’indemnisation
Lorsque vous touchez des indemnités de rupture de contrat en plus des indemnités d’origine légale, un différé spécifique d’indemnisation est appliqué sur ces sommes. Ce différé spécifique est applicable, par exemple, dans les cas suivants :
Ce différé correspond à un nombre de jours obtenu en divisant le montant de l’indemnité prise en compte par 95,8. Le résultat est arrondi au nombre entier supérieur (si le résultat obtenu n’est pas un nombre entier).
Le montant mensuel des allocations est égal au montant journalier de l’ARE multiplié par le nombre de jours du mois considéré.
Les allocations sont versées par France Travail chaque mois en fonction de l’actualisation de votre situation (par exemple, début novembre pour l’allocation du mois d’octobre).
Le paiement dépend ce que vous déclarez chaque mois : reprise d’activité, entrée en formation, maladie, etc.
Vous pouvez demander, sous certaines conditions, des avances et des acomptes.
Si le taux de chômage global est inférieur à 9 % et qu’il n’a pas progressé de 0,8 % sur 1 trimestre, votre durée d’indemnisation est réduite de 25 %
Si le taux de chômage global est inférieur à 9 % et qu’il a progressé de 0,8 % , les règles précédentes de durée d’indemnisation s’appliquent.
La durée de versement de l’ARE dépend de la date de fin de votre contrat de travail.
La durée de versement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) dépend de votre durée d’affiliation lors des 36 derniers mois.
Durée d’emploi (les 36 mois précédant votre contrat) |
Durée d’indemnisation maximum |
---|---|
Moins de 6 mois |
Pas d’indemnisation |
Au-delà de 6 mois |
182 jours calendaires minimum et 913 jours calendaires maximum |
Depuis le 1er février 2023, de nouvelles règles concernant la durée de versement des allocations chômage s’appliquent en fonction de la situation du marché du travail :
Le taux de chômage global est actuellement inférieur à 9 % et n’a pas progressé de 0,8 % sur 1 trimestre. La réduction de la durée d’indemnisation de 25 % s’applique.
Ainsi, la durée maximale de versement de votre indemnisation à l’ouverture de vos droits à l’ARE sera alors de 685 jours calendaires (au lieu de 913 jours).
France Travail vous informe de la réduction de la durée de vos droits à l’ARE ou du retour de vos droits à la durée initiale.
Vous pouvez bénéficier d’un complément de fin de droits dit CFD , selon votre situation.
La durée de ce complément est d’une durée maximale de 182 jours.
Si votre durée d’indemnisation a été calculée selon les règles applicables au 1er février 2023, vous pouvez également bénéficier d’un complément de fin de formation dit CFF , selon votre situation. Pour cela, vous devez suivre une formation qualifiante, inscrite à votre PPAE et d’une durée de 6 mois ou plus.
Si vous exercez une activité professionnelle tout en déclarant être toujours à la recherche d’un emploi, vous pouvez cumuler votre allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) avec des revenus d’activité professionnelle.
Les conditions de ce cumul varient selon que vous exercez une activité salariée ou non salariée.
Après reprise d’activité, si vous déclarez être toujours à la recherche d’un emploi, votre ARE est versée partiellement. Le montant de l’ARE versée correspond au montant de l’ARE journalière multiplié par le nombre de jours indemnisables par mois par l’ARE.
Ce nombre de jours indemnisables est calculé d’après la formule suivante :
(montant de l’ARE mensuelle – 70% du salaire de votre nouvelle activité) / montant de l’ARE journalière
La somme obtenue est arrondie à l’entier le plus proche.
Le cumul entre l’ARE versée et votre revenu d’activité ne doit pas dépasser votre salaire journalier de référence (SJR).
Vous devez déclarer votre reprise d’activité lors de l’actualisation mensuelle de votre situation. Si vous n’êtes pas en mesure de fournir le justificatif de vos revenus, France Travail vous versera une avance calculée provisoirement, puis régularisera votre situation le mois suivant la fourniture du justificatif.
Lorsque vous perdez l’un de vos emplois, l’ARE calculée est intégralement cumulée avec les revenus du ou des emplois conservés.
Le SJR, servant au calcul de l’ARE, est déterminé sur la base des rémunérations correspondant à l’emploi perdu.
Lorsque vous perdez l’un de vos emplois, l’ARE calculée est intégralement cumulée avec les revenus du ou des emplois conservés.
Le salaire journalier de référence (SJR), servant au calcul de l’ARE, est déterminé sur la base des rémunérations correspondant à l’emploi perdu.
Vous devez déclarer votre reprise d’activité lors de l’actualisation mensuelle de votre situation. Si vous n’êtes pas en mesure de fournir le justificatif de vos revenus, France Travail vous versera une avance calculée provisoirement, puis régularisera votre situation le mois suivant la fourniture du justificatif.
Lorsque vous perdez l’un de vos emplois, l’ARE calculée est intégralement cumulée avec les revenus du ou des emplois conservés.
Le SJR, servant au calcul de l’ARE, est déterminé sur la base des rémunérations correspondant à l’emploi perdu.
Si vous déclarez des revenus non salariés (par exemple, en tant que micro-entrepreneur) et que vous déclarez être toujours à la recherche d’un emploi, votre ARE est versée partiellement. Le montant de l’ARE versée correspond au montant de l’ARE journalière multiplié par le nombre de jours indemnisables par mois pour l’ARE.
Ce nombre de jours indemnisables est calculé d’après la formule suivante :
(montant de l’ARE mensuelle – 70% des rémunérations déclarées pour les assurances sociales) / montant de l’ARE journalière
La somme obtenue est arrondie à l’entier le plus proche.
Lorsque les revenus ne sont pas connus ou lorsque l’activité débute, le calcul du nombre de jours indemnisables se fait sur la base d’un montant forfaitaire. Une régularisation annuelle est ensuite effectuée à partir des rémunérations réelles soumises à cotisations de sécurité sociale.
Le cumul entre l’ARE versée et votre activité ne doit pas dépasser votre salaire journalier de référence (SJR).
Vous devez déclarer votre reprise d’activité lors de l’actualisation mensuelle de votre situation.
Si vous n’êtes pas en mesure de fournir le justificatif de vos revenus, France Travail vous versera une avance calculée provisoirement, puis régularisera votre situation le mois suivant la fourniture du justificatif.
Vous reprenez une activité professionnelle salariée ou non, en France ou à l’étranger, sauf autorisation par France Travail de cumul de l’ARE avec un revenu d’activité
Vous percevez l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise
Vous percevez des indemnités journalières de la Sécurité sociale
Vous percevez la prestation partagée d’éducation de l’enfant (Prepare)
Vous percevez l’allocation journalière de présence parentale (AJPP)
Vous avez conclu un contrat de service civique
Vous remplissez les conditions pour bénéficier d’une retraite à taux plein ou atteint l’âge limite d’activité
Vous ne résidez plus en France
Vous avez effectué une déclaration inexacte ou mensongère ayant pour effet le versement injustifié d’allocations chômage
Cessation du versement
Le versement de l’ARE cesse si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :
Allocation de solidarité spécifique (ASS)
Si vos droits prennent fin, vous pouvez bénéficier, sous certaines conditions, de l’allocation de solidarité spécifique (ASS).
Si vous ne pouvez pas bénéficier de l’ASS, pour un motif autre que la condition de ressources, vous pouvez demander une aide forfaitaire égale à 27 fois le montant de la partie fixe de l’ARE, soit 354 € .
Fonctionnaire licencié ou révoqué
Fonctionnaire non réintégré et maintenu d’office en disponibilité au terme d’un détachement ou d’une disponibilité
Contractuel en CDI ou en CDD licencié
Contractuel en CDD dont le contrat est arrivé à expiration et auquel l’administration n’a pas proposé de renouvellement
Contractuel en CDD dont le contrat est arrivé à expiration et qui refuse le renouvellement de son contrat pour un motif légitime lié à des considérations d’ordre personnel ou à une modification substantielle du contrat non justifiée par l’administration employeur
Contractuel en CDD qui démissionne pour suivre le conjoint qui change de lieu de résidence pour exercer un nouvel emploi
Contractuel en CDD qui démissionne en raison de la modification substantielle du contrat de travail sans justification par l’employeur
Fonctionnaire qui démissionne pour suivre le conjoint qui change de lieu de résidence pour exercer un nouvel emploi
Fonctionnaire qui démissionne pour suivre son enfant handicapé admis dans une structure d’accueil dont l’éloignement entraîne un changement de résidence
Fonctionnaire qui démissionne en raison de son mariage ou de son Pacs à condition que moins de 2 mois s’écoulent entre la date du mariage ou du Pacs et la date de la démission
Fonctionnaire qui démissionne pour cause de changement de résidence justifié par des violences conjugales
Fonctionnaire qui démissionne pour conclure un contrat de service civique ou de volontariat
Fonctionnaire ou contractuel en CDI ayant signé une rupture conventionnelle
Si vous êtes fonctionnaire ou un contractuel en CDD ou en CDI involontairement privé d’emploi, vous pouvez prétendre aux allocations chômage.
Vous êtes involontairement privé d’emploi si vous êtes dans l’une des situations suivantes :
Oui, pour toucher l’ARE, vous devez être inscrit comme demandeur d’emploi ou accomplir une formation inscrite dans votre projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE).
Vous devez vous inscrire dans les 12 mois suivant la fin de votre contrat de travail. Cette période peut être prolongée en raison de certaines situations (par exemple, congé de maladie).
De plus, vous devez accomplir des actes positifs et répétés (par exemple, consultation quotidienne d’offres d’emploi) en vue de retrouver un emploi ou de créer ou de reprendre une entreprise.
Période minimale de travail
Pour bénéficier de l’ARE, vous devez avoir travaillé au moins 6 mois (soit 130 jours ou 910 heures) dans les 36 derniers mois à la date de fin de votre contrat de travail.
Cette période minimale de travail est dite durée d’affiliation .
Prise en compte du dernier emploi occupé
France Travail ( anciennement Pôle emploi) vérifie si vous avez travaillé une période minimale de travail avant votre inscription.
Si ce n’est pas le cas, France Travail peut rechercher si la condition est remplie par un précédent contrat de travail.
Ce contrat de travail antérieur doit avoir pris fin dans les 12 mois précédant votre inscription comme demandeur d’emploi.
Vous ne devez pas avoir perçu d’allocations en relation avec ce contrat.
Périodes de formation
Les périodes de formation, sauf celles rémunérées par France Travail, sont assimilées à des heures de travail.
Les périodes de formation peuvent être également assimilées à des jours de filiation dans la limite des 2/3 du nombre de jours ou d’heures d’affiliation pris en compte.
Périodes de suspension du contrat de travail
Les périodes de suspension du contrat de travail (par exemple, maladie professionnelle, accident du travail, congé de maternité ou de paternité) sont prises en compte à raison d’une journée d’affiliation par jour de suspension.
Les périodes de suspension du contrat de travail au cours desquelles vous avez exercé une activité professionnelle non salariée ne sont pas prises en compte. Mais il y a 3 exceptions : les périodes de congé pour création d’entreprise, de congé sabbatique et de mobilité volontaire sécurisée sont prises en compte.
Disposer d’allocations chômage non versées
Avoir travaillé au moins 6 mois depuis l’ouverture de vos droits en cours
Percevoir une allocation journalière inférieure ou égale à 20 € ou prétendre à une hausse d’au moins 30 % par rapport au montant total de vois droits initiaux
En cas de perte d’activité, vous bénéficiez de la reprise de vos droits initiaux jusqu’à leur épuisement.
Cette possibilité n’est valable que si vous avez repris une activité professionnelle alors que vous n’aviez pas épuisé vos droits.
Vous bénéficiez alors de droits dits rechargeables .
Vous devez avoir travaillé 6 mois (soit 130 jours ou 910 heures) dans les 36 derniers mois pour bénéficier de nouveaux droits assortis d’une nouvelle durée d’indemnisation.
Vous pouvez bénéficier d’un droit d’option entre vos anciens et nouveaux droits.
Le droit d’option permet de choisir l’allocation qui résulte de la dernière période d’activité sans attendre l’épuisement des allocations non utilisées d’un droit au chômage précédent.
Pour pouvoir exercer votre droit d’option, il vous faut :
Vous disposez de 21 jours de réflexion pour informer par écrit France Travail. Une fois que vous avez fait votre choix, vous ne pourrez plus revenir sur votre décision.
Si vous exercez votre droit d’option, vous percevez votre allocation issue de vos dernières périodes d’emploi à partir du jour de votre demande.
une partie fixe égale à 13,11 €
et une partie variable, égale à 40,4 % du salaire journalier de référence (SJR).
- Guide des simulateurs d’allocations et aides de France Travail (anciennement Pôle emploi)
l’attestation France Travail permettant de faire valoir ses droits aux chômage
et un certificat de travail précisant la période d’emploi, la nature du ou des emplois occupés et, s’il y a lieu, les périodes de congés non assimilées à des périodes de travail effectif.
l’attestation France Travail permettant de faire valoir ses droits aux chômage
et un certificat de travail précisant la période d’emploi, la nature du ou des emplois occupés et, s’il y a lieu, les périodes de congés non assimilées à des périodes de travail effectif.
Le montant brut de l’ARE est inférieur au montant du Smic journalier, soit 59,00 €
Le prélèvement de la CSG et de la CRDS conduit à diminuer le montant net de l’ARE en dessous du Smic journalier
Montant brut
Le montant brut journalier de l’ARE comprend :
Cette somme ne peut pas être inférieure à 57 % et ne peut pas être supérieure à 75 % du SJR.
Montant minimum de l’ARE
Le montant net de l’ARE ne peut pas être inférieur à 31,97 € .
Si vous suivez une formation prescrite par France Travail, vous touchez l’allocation d’aide au retour à l’emploi formation (Aref). Son montant minimal est fixé à 22,88 € .
Lorsque votre durée de travail était inférieure à la durée légale ou conventionnelle, l’allocation minimale est proportionnellement réduite.
Vous pouvez estimer le montant de vos allocations chômage en utilisant ce simulateur :
Prise en charge de l’indemnisation
Pour savoir si une convention de gestion a été conclue entre votre administration et France Travail, renseignez-vous directement auprès de la direction des ressources humaines de votre ancien employeur.
Votre administration vous remet :
L’administration doit remplir un imprimé de liaison secteur public et vous le fournir pour que vous le transmettiez à France Travail.
Si l’administration assure votre indemnisation chômage, France Travail vous informe par un courrier (appelé lettre de rejet ) expliquant que l’administration versera l’ARE. L’administration reçoit une copie de ce courrier et de sa demande d’indemnisation.
À réception du courrier de France Travail, vous devez vous rapprocher de votre administration.
Après étude de vos droits, l’administration vous informe par courrier du montant de l’ARE auquel vous avez droit et de sa durée de versement.
Votre administration vous remet :
Dans certains cas, par exemple pour certains ministères, l’employeur public peut avoir signé une convention de gestion avec France Travail. Dans ce cas, votre interlocuteur sera uniquement France Travail (par exemple, pour savoir si l’agent a droit à l’ARE).
Dégressivité de l’ARE
Si votre ARE journalière est supérieure à un salaire antérieur journalier brut en moyenne de 159,68 € (soit 4 857,81 € mensuel brut en moyenne), une réduction de 30 % est appliquée à partir du 7e mois de versement.
Votre allocation après dégressivité ne pourra pas être inférieure à 92,11 € brut par jour (soit environ 2 763 € brut pour un mois de 30 jours).
Cette disposition s’applique pour l’ARE versée à partir du 1er juillet 2021.
Cotisations
Un prélèvement égal à 3 % de votre SJR est effectué sur le montant brut de votre allocation journalière.
Ce prélèvement ne peut pas avoir pour effet de réduire le montant de l’allocation journalière en dessous de 31,97 € .
L’ARE est également soumise à contribution sociale généralisée (CSG) et à contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).
Toutefois, ces contributions peuvent être réduites ou supprimées dans l’une des situations suivantes :
Part de l’indemnité conventionnelle de licenciement ou de l’indemnité de rupture conventionnelle qui dépasse le montant de l’indemnité légale de licenciement
Indemnité supplémentaire de licenciement dite supralégale
Indemnité versée en cas de clause de non-concurrence
Délai d’attente
L’ARE ne peut pas être versée avant la fin d’un délai d’attente, fixé à 7 jours.
Toutefois, ce délai d’attente ne s’applique pas s’il a déjà été appliqué dans les 12 mois précédents.
Il débute à la fin des différés d’indemnisation (lorsqu’ils vous sont applicables), si les conditions d’attribution de l’ARE sont remplies à cette date.
Sinon, il commence à partir de la date à laquelle ces conditions sont remplies.
Différé d’indemnisation congés payés
Si vous avez perçu une indemnité compensatrice de congés payés, l’ARE est versée après un délai appelé différé d’indemnisation.
Ce différé est déterminé en divisant le montant de cette indemnité compensatrice par votre salaire journalier de référence. Le résultat obtenu donne le nombre de jours de différé. Si le résultat obtenu n’est pas un nombre entier, il est arrondi au nombre entier supérieur.
Différé spécifique d’indemnisation
Lorsque vous percevez des indemnités de rupture de contrat en plus des indemnités d’origine légale, un différé spécifique d’indemnisation est appliqué sur ces sommes. Ce différé spécifique est applicable, par exemple, dans les cas suivants :
Ce différé correspond à un nombre de jours obtenu en divisant le montant de l’indemnité prise en compte par 95,8. Le résultat est arrondi au nombre entier supérieur (si le résultat obtenu n’est pas un nombre entier).
Le montant mensuel des allocations est égal au montant journalier de l’ARE multiplié par le nombre de jours du mois considéré.
Les allocations sont versées par France Travail chaque mois en fonction de l’actualisation de votre situation (par exemple, début novembre pour l’allocation du mois d’octobre).
Le paiement dépend ce que vous déclarez chaque mois : reprise d’activité, entrée en formation, maladie, etc.
Vous pouvez demander, sous certaines conditions, des avances et des acomptes.
Si le taux de chômage global est inférieur à 9 % et qu’il n’a pas progressé de 0,8 % sur 1 trimestre, votre durée d’indemnisation est réduite de 25 %
Si le taux de chômage global est inférieur à 9 % et qu’il a progressé de 0,8 % , les règles précédentes de durée d’indemnisation s’appliquent.
La durée de versement de l’ARE dépend de la date de fin de votre contrat de travail.
La durée de versement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) dépend de votre durée d’affiliation lors des 36 derniers mois.
Durée d’emploi (les 36 mois précédant votre contrat) |
Durée d’indemnisation maximum |
---|---|
Moins de 6 mois |
Pas d’indemnisation |
Au-delà de 6 mois |
182 jours calendaires minimum et 1 095 jours calendaires maximum |
Depuis le 1er février 2023, de nouvelles règles concernant la durée de versement des allocations chômage s’appliquent en fonction de la situation du marché du travail :
Le taux de chômage global est actuellement inférieur à 9 % et n’a pas progressé de 0,8 % sur 1 trimestre. La réduction de la durée d’indemnisation de 25 % s’applique.
Ainsi,la durée maximale de versement de votre indemnisation à l’ouverture de vos droits à l’ARE sera alors de 822 jours calendaires (au lieu de 1 095 jours).
France Travail vous informe de la réduction de la durée de vos droits à l’ARE ou du retour de vos droits à la durée initiale.
Vous pouvez bénéficier d’un complément de fin de droits dit CFD , selon votre situation.
La durée de ce complément est d’une durée maximale de 182 jours.
Si votre durée d’indemnisation a été calculée selon les règles applicables au 1er février 2023, vous pouvez également bénéficier d’un complément de fin de formation dit CFF , selon votre situation. Pour cela, vous devez suivre une formation qualifiante, inscrite à votre PPAE et d’une durée de 6 mois ou plus.
Si vous êtes salarié du secteur privé en activité partielle ( chômage partiel ), vous pouvez bénéficier de l’indemnité d’activité partielle pendant 182 jours au maximum.
Toutefois, si la suspension de l’activité de l’entreprise est due à un sinistre ou une catastrophe naturelle, cette durée peut être prolongée jusqu’à à sa reprise d’activité.
Si vous exercez une activité professionnelle tout en déclarant être toujours à la recherche d’un emploi, vous pouvez cumuler votre allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) avec des revenus d’activité professionnelle.
Les conditions de ce cumul varient selon que vous exercez une activité salariée ou non salariée.
Après reprise d’activité, si vous déclarez être toujours à la recherche d’un emploi, votre ARE est versée partiellement. Le montant de l’ARE versée correspond au montant de l’ARE journalière multiplié par le nombre de jours indemnisables par mois par l’ARE.
Ce nombre de jours indemnisables est calculé d’après la formule suivante :
(montant de l’ARE mensuelle – 70% du salaire de votre nouvelle activité) / montant de l’ARE journalière
La somme obtenue est arrondie à l’entier le plus proche.
Le cumul entre l’ARE versée et votre revenu d’activité ne doit pas dépasser votre salaire journalier de référence (SJR).
Vous devez déclarer votre reprise d’activité lors de l’actualisation mensuelle de votre situation. Si vous n’êtes pas en mesure de fournir le justificatif de vos revenus, France Travail vous versera une avance calculée provisoirement, puis régularisera votre situation le mois suivant la fourniture du justificatif.
Lorsque vous perdez l’un de vos emplois, l’ARE calculée est intégralement cumulée avec les revenus du ou des emplois conservés.
Le SJR, servant au calcul de l’ARE, est déterminé sur la base des rémunérations correspondant à l’emploi perdu.
Lorsque vous perdez l’un de vos emplois, l’ARE calculée est intégralement cumulée avec les revenus du ou des emplois conservés.
Le salaire journalier de référence (SJR), servant au calcul de l’ARE, est déterminé sur la base des rémunérations correspondant à l’emploi perdu.
Vous devez déclarer votre reprise d’activité lors de l’actualisation mensuelle de votre situation. Si vous n’êtes pas en mesure de fournir le justificatif de vos revenus, France Travail vous versera une avance calculée provisoirement, puis régularisera votre situation le mois suivant la fourniture du justificatif.
Lorsque vous perdez l’un de vos emplois, l’ARE calculée est intégralement cumulée avec les revenus du ou des emplois conservés.
Le SJR, servant au calcul de l’ARE, est déterminé sur la base des rémunérations correspondant à l’emploi perdu.
Si vous déclarez des revenus non salariés (par exemple, en tant que micro-entrepreneur) et que vous déclarez être toujours à la recherche d’un emploi, votre ARE est versée partiellement. Le montant de l’ARE versée correspond au montant de l’ARE journalière multiplié par le nombre de jours indemnisables par mois pour l’ARE.
Ce nombre de jours indemnisables est calculé d’après la formule suivante :
(montant de l’ARE mensuelle – 70% des rémunérations déclarées pour les assurances sociales) / montant de l’ARE journalière
La somme obtenue est arrondie à l’entier le plus proche.
Lorsque les revenus ne sont pas connus ou lorsque l’activité débute, le calcul du nombre de jours indemnisables se fait sur la base d’un montant forfaitaire. Une régularisation annuelle est ensuite effectuée à partir des rémunérations réelles soumises à cotisations de sécurité sociale.
Le cumul entre l’ARE versée et votre activité ne doit pas dépasser votre salaire journalier de référence (SJR).
Vous devez déclarer votre reprise d’activité lors de l’actualisation mensuelle de votre situation.
Si vous n’êtes pas en mesure de fournir le justificatif de vos revenus, France Travail vous versera une avance calculée provisoirement, puis régularisera votre situation le mois suivant la fourniture du justificatif.
Vous reprenez une activité professionnelle salariée ou non, en France ou à l’étranger, sauf autorisation par France Travail de cumul de l’ARE avec un revenu d’activité
Vous percevez l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise
Vous percevez des indemnités journalières de la Sécurité sociale
Vous percevez la prestation partagée d’éducation de l’enfant (Prepare)
Vous percevez l’allocation journalière de présence parentale (AJPP)
Vous avez conclu un contrat de service civique
Vous remplissez les conditions pour bénéficier d’une retraite à taux plein ou atteint l’âge limite d’activité
Vous ne résidez plus en France
Vous avez effectué une déclaration inexacte ou mensongère ayant pour effet le versement injustifié d’allocations chômage
Cessation du versement
Le versement de l’ARE cesse si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :
Allocation de solidarité spécifique (ASS)
Si vos droits prennent fin, vous pouvez bénéficier, sous certaines conditions, de l’allocation de solidarité spécifique (ASS).
Si vous ne pouvez pas bénéficier de l’ASS, pour un motif autre que la condition de ressources, vous pouvez demander une aide forfaitaire égale à 27 fois le montant de la partie fixe de l’ARE, soit 354 € .
- Montant de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) avant novembre 2017
Source : France Travail - Indemnisation du chômage à Mayotte
Source : Unédic - Calendrier des paiements de l’ARE
Source : France Travail - Rechargement des droits aux allocations
Source : France Travail - Comment demander un acompte à France Travail (anciennement Pôle emploi) ?
Source : France Travail - Indemnisation du chômage – Questions-réponses Coronavirus (COVID-19)
Source : Ministère chargé du travail
- Code du travail : articles L5421-1 à L5421-4
ARE (condition, forme, etc.) - Code du travail : articles L5424-1 à L5424-5-1
Droits aux allocations chômage - Code du travail : articles L5422-1 à L5422-2-2
Article L5422-2-1 : droits rechargeables - Code du travail : articles R1234-9 à R1234-12
Attestation d’assurance chômage - Code du travail : articles R5424-2 à R5424-6
Dispositions particulières à certains salariés du secteur public - Décret n°86-83 du 17 janvier 1986 relatif aux agents contractuels de l’État : article 44-1
Certificat de travail (Fonction publique de l’État) - Décret n°88-145 du 15 février 1988 relatif aux agents contractuels de la FPT : article 38
Certificat de travail (Fonction publique territoriale) - Décret n°91-155 du 6 février 1991 relatif aux agents contractuels de la fonction FPH : article 40-1
Certificat de travail (Fonction publique hospitalière) - Arrêté du 8 juillet 2013 relatif à l’agrément de l’avenant n°5 du 29 mai 2013 portant création d’un article 6 bis et modification de l’article 3 du règlement général annexé à la convention chômage
- Décret n° 2019-797 du 26 juillet 2019 relatif au régime d’assurance chômage
- Décret n°2020-741 du 16 juin 2020 relatif au régime particulier d’assurance chômage applicable à certains agents publics et salariés du secteur public
- Circulaire n°2012-01 du 3 janvier 2012 relative à l’indemnisation du chômage des agents du secteur public
- Circulaire du 21 février 2011 relative à l’indemnisation du chômage des agents du secteur public
- Circulaire DGEFP/DGAFP/DGCL/DGOS/Direction du budget du 21 février 2011 relative à l’indemnisation du chômage des agents du secteur public
- Circulaire Unédic n° 2017-20 du 24 juillet 2017 relative aux conditions d’indemnisation chômage
- Circulaire Unédic n° 2014-19 du 2 juillet 2014 relative à l’indemnisation du chômage et ses textes associés
- Circulaire n°2014-26 du 30 septembre 2014 relative à l’indemnisation du chômage
- Protocole d’accord du 28 mars 2017 relatif à l’assurance chômage
- Convention du 14 avril 2017 relative à l’assurance chômage
- Règlement général annexé à la convention du 14 avril 2017 relative à l’assurance chômage
- Décret n°2019-797 du 26 juillet 2019 relatif au régime d’assurance chômage
- Circulaire Unédic n° 2021-13 du 19 octobre 2021 relative à la réglementation d’assurance chômage applicable au 1er octobre 2021
- Décret n°2023-33 du 26 janvier 2023 relatif au régime d’assurance chômage
- Revalorisation des allocations d’assurance chômage au 1er juillet 2024